lancement de la collection ICONOPHILIES le 8 juillet

Iconophilies

J’ai la chance de diriger une nouvelle collection aux Presses Universitaires du Septentrion. Intitulée “Iconophilies”, cette collection est consacrée aux études visuelles.

Images artistiques, images vernaculaires, images scientifiques, images médiatiques, images pornographiques, images commerciales, images politiques, ne sont pas des représentations de visions du monde, mais participent activement à la fabrique sociale. Les images sont des objets visuels performatifs qui agissent et font agir, pensent et font penser. Elles montrent autant qu’elles cachent, toujours traversées par des tensions esthétiques, politiques et techniques. Les régimes visuels eux-mêmes sont des formes de savoir, des moyens de domination ou d’émancipation, le fruit de constructions culturelles.

Depuis une vingtaine d’années, la multiplication des images accessibles au plus grand nombre, le renouvellement des formes, l’apparition de nouvelles techniques de visualisation, l’hybridation d’images autrefois cloisonnées ont profondément modifié l’imaginaire contemporain. La recherche sur les images et les arts visuels s’est elle aussi ouverte, de nouvelles méthodes d’analyse sont apparues, des disciplines classiques comme l’histoire de l’art se sont transformées. 

La collection Iconophilies entend promouvoir les nouvelles façons d’étudier les images et les arts visuels. Parallèlement, elle se veut un observatoire des nouvelles manières de produire et d’utiliser les objets visuels. Les livres publiés dans la collection Iconophilies témoignent des pratiques et des recherches actuelles qui renouvellent le domaine visuel, qui adoptent des points de vue minoritaires et situés. Transdisciplinaire et transpériode, cette collection privilégie les recherches qui associent l’analyse précise d’objets visuels singuliers à la réflexion épistémologique.

Présentation du premier livre le 8 juillet

Le premier volume de la collection sera présenté en public le 8 juillet, à l’Imaginarium de Tourcoing. Watteau, Gersaint et le pont Notre-Dame à Paris au temps des Lumières est un livre collectif dirigé par Youri Carbonnier, Sophie Raux, Christophe Renaud et François Rousselle.

Le pont Notre-Dame fut l’un des ponts habités les plus extraordinaires de Paris. Son histoire reste liée à celle de la fameuse Enseigne peinte par Watteau en 1720 pour le marchand Gersaint. En s’attachant à restituer son architecture disparue, ainsi qu’à rendre sensible l’ambiance lumineuse et sonore de son environnement, les auteurs de cette restitution offrent une exploration inédite du pont en 5D ainsi qu’une réflexion sur l’apport des technologies numériques à la recherche historique.

En présence de la directrice et des directeurs du livre. Une démonstration de la reconstitution numérique du pont Notre-Dame en réalité virtuelle sera organisée à l’issue de la présentation.

Youri Carbonnier est professeur en histoire moderne, Université d’Artois, Centre de Recherche et d’Études Histoire et Sociétés (CREHS)

Sophie Raux est professeure en histoire de l’art moderne, Université Lumière Lyon 2, Laboratoire de Recherche Historique Rhône Alpes (LARHRA)

Christophe Renaud est professeur en informatique, Université du Littoral Côte d’Opale, Laboratoire d’Informatique, Signal et Image de la Côte d’Opale (LISIC)

François Rousselle est maître de conférences en informatique, Université du Littoral Côte d’Opale, Laboratoire d’Informatique, Signal et Image de la Côte d’Opale (LISIC)

Rencontre en public sur réservation et dans la limite des places disponibles.

Contact réservation : thomas.golsenne[at]univ-lille.fr

Vendredi 8 juillet, 14-17h

IMAGINARIUM, PLATEFORME SCV, 99BIS BOULEVARD DESCAT, TOURCOING

ou sur ZOOM : 

https://univ-lille-fr.zoom.us/j/93977589550?pwd=bENIWXg3eG1ERS9VRDJMWVZRTTYzZz09

ID de réunion : 939 7758 9550

Code secret : 516362


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Thomas Golsenne (16 juin 2021). lancement de la collection ICONOPHILIES le 8 juillet. Motifs. Consulté le 7 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/rn0a


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